Comment Bien Rater Son RDV Avec Zinedine Zidane Pour Mango ?

Quand on m’a invité à la présentation de la nouvelle collection Mango Man, en présence de l’égérie Zinédine Zidane, je savais déjà exactement comment ça allait se passer. Une rencontre au sommet entre deux égéries, rien que ça.

Mais entre le fantasme et la réalité, la rencontre avec Zinédine Zidane for Mango ne s’est pas exactement déroulée comme prévu. Récit d’une heure à 30 euros.

Lundi matin, 10H20, j’ai effectué toutes mes tâches de routine (blog, social media, écriture d’un truc ou deux, lecture du journal, injection de caféine) quand je décide d’ouvrir mon agenda.

10H30 RDV ZZ POUR MANGO AU FOND DU BOUT DU MONDE DANS LE XIVème ARRONDISSEMENT

Ah. Merde. Comment j’ai pu oublier un tel rendez-vous ? J’ai dix minutes pour traverser Paris. Même le plus zélé des Uber n’y arrivera pas. Autant descendre et attraper le premier taxi. Je le vois très bien à sa tête : si je lui dis “Monsieur svp, faites vite, je vais voir monsieur Zidane”, il devrait accélérer.

Gagné ! On a parlé foot, Kabylie, drague et mariage forcé pendant le trajet, vraiment fun mais l’heure tourne et j’ai peur de rater l’idole. Je n’ai aucune idée du programme qui nous attend.

Zinedine #Zidaneformango

Avant Mango, Zizou avait déjà posé pour Vuitton, Dior, Adidas, Volvic ou encore pour les lunettes Grand Optical.

Il est là. Il arrive. Il fend la foule. Les flashs crépitent, on se croirait à Cannes ou sur le photocall d’un grand événement. Très professionnellement, le numéro 10 balaie l’audience, joue au mannequin et pose pour tous les photographes présents. De gauche à droite, de droite à gauche, il oriente le jeu pour le plus grand plaisir de l’assistance.

Une minute trente, deux minutes puis il repart en coulisses, sans un mot. Il prend tout de même un ou deux selfies avec les copains. Par exemple, même Osmany n’a pas eu le temps de dégainer pour son Cellfie Project ! Trop rapide, le Marseillais !

Dans ma tête, j’arrivais, je portais mon maillot de l’Equipe de France 2006. Le blanc. Un feutre à la main, il le signait en me disant : “J’ai vu tous les replays de tes buts à l’Urban Foot Aubervilliers, c’est vraiment génial ce que tu fais, tu m’as vraiment inspiré pendant ma carrière.” On faisait un tennis-ballon ensemble devant les yeux médusés des journalistes puis il m’embauchait comme Social Media Manager. Fin du game.

La réalité, c’est que j’ai perdu une heure pour rien. Bon OK, pas rien, j’ai vu des potes sur place. La leçon de cette matinée ? “De l’audace, de l’audace, toujours de l’audace.” Osez prendre un selfie en vitesse !

Je crois que j’ai tellement de respect pour Zinedine Zidane que j’étais paralysé, que je ne voulais pas le déranger. Ça n’arrive pas souvent, ça… J’ai donc encore des idoles sur un piédestal !

Et rappelez-moi de rappeler votre égérie.

Sélim, 14 ans, fan.