« Ne me dites plus jamais bon courage ! » de Philippe Bloch

Ecrire un lexique anti-déprime à usage immédiat des Français, telle est la mission que s’est fixé Philippe Bloch dans son GRAND ouvrage « Ne me dites plus jamais bon courage ! »

A travers ce titre volontiers provocateur pointe une envie de solutions, d’idées simples pour améliorer notre quotidien et sortir de la crise. Une réflexion sur l’état de la société actuelle, sur nos valeurs françaises, sur notre capacité à embrasser le changement et à saisir les opportunités qui s’offrent à nous.

Je suis ravi d’avoir lu « Ne me dites plus jamais bon courage » de Philippe Bloch et vous explique pourquoi ci-dessous !

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12 chapitres pour retrouver le sourire, reprendre goût à la vie, ressentir les papillons dans le ventre. Une expression d’amoureux, les papillons dans le ventre ? Non : une expression d’entrepreneur joyeux, heureux de créer, d’apprendre, d’innover.

Le constat que fait Phil Bloch dans son ouvrage est consternant, réaliste… mais pas désespéré ! Oui, la France va mal, et le discours dominant est « résigné, démotivé, démotivant ». Philippe Bloch sait qu’il sera taxé d’idéalisme sur ce sujet : on ne change pas les Français aussi rapidement.

« Ne me dites plus jamais bon courage » est un livre politique, un préambule à un vrai programme électoral tourné vers l’avenir, vers la jeunesse, vers l’innovation et la valeur travail.

L’auteur du lexique anti-déprime cerne le mal français sous toutes ces facettes, et les exemples sont légion :

  • Problème de motivation au travail
  • Rejet de la nouveauté, de l’étranger, “c’était mieux avant”
  • Lutte des classes, jalousie, haine du succès

Symptomatique du mal-être français, la consommation d’anxiolytiques, champions d’Europe !

Attention, ne pensez pas que Philippe Bloch fasse l’Américain et s’adonne à un French bashing en règle. Pas du tout. Un chapitre entier est consacré à cette fierté d’être Français en dehors de nos frontières, à cette obligation morale que nous avons tous de représenter notre pays dignement à l’étranger.

Oui, « Sky’s the limit », oui, les exemples de Bill Gates, Steve Jobs et Mark Zuckerberg lâchant les études sont donnés. Oui, Philippe Bloch y vante le service à l’Américaine, l’accueil souriant dans les boutiques du monde entier sauf en France, où la boulangère nous expédie avec son sempiternel « Ce sera tout ? Au suivant ! » Oui, il compare ce qui se fait ailleurs pour proposer de nouvelles directions à suivre, de nouvelles sources d’inspiration là où le modèle français semble s’essouffler.

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Un vrai intérêt au livre : le rappel de la devise du 2ème RPIMA « Ne pas subir ». Nous avons tous la possibilité, à notre niveau, de voir la vie en rose. De décider d’accepter les changements de méthode de travail, les changements démographiques.

Il ne tient qu’à nous de nous bouger, d’entreprendre, de créer des emplois, d’aller parler à nos voisins, d’aider les nouveaux Français à s’intégrer, à apprendre à lire. Il ne tient qu’à nous de transmettre notre savoir professionnel aux stagiaires de la génération Y et à la Z, ou génération C, connectée, de transmettre la passion de la France, l’envie de vivre ensemble et de s’intégrer dans une économie mondialisée.

Au fond, « Ne me dites plus jamais bon courage » m’a presque fait perdre mon temps : ces 12 principes, les 12 chapitres, je les applique déjà au quotidien pour aimer ma vie et alléger celle de ceux qui me supportent.

J’ai retrouvé des bouts de La France en panne d’envie dans ce livre, mais j’y ai aussi repéré des préceptes empruntés à Tim Ferris.

Un des meilleurs exemples du livre de Philippe Bloch à mon avis est celui donné sur la retraite.

Ecoutez les gens parler de leur travail. Comment ça va ? « Comme un lundi »… « Vivement la retraite ! »

Vraiment ? C’est ça votre objectif dans la vie ? Profiter de la vie et des plaisirs terrestres une fois arrivés à 60-65-70 ans ? Subir votre dur labeur 35 heures par semaine et vous reposez en mode forfait soirée –week-end ?

Je ne crois pas à la retraite. Je crois au travail, à la créativité, comme mon compatriote alsacien de Colmar Philippe Bloch.

Dans « Ne me dites plus jamais bon courage », Philippe Bloch veut nous apprendre à donner le meilleur de nous-même en toute circonstance. Et si on apprenait à parler positif sans être niais, sans être des Bisounours ? Et si on arrêtait d’avoir peur que le ciel nous tombe sur la tête, comme de sombres Gaulois ?

(Pensée pour mes parents : malgré les trop nombreux « fais attention sur la route » de ma mère, sa crainte absolue, je tenais à les remercier de ne pas m’avoir élevé dans un climat de crainte, ni pour moi-même, ni envers les autres, les « étrangers », les riches, les pauvres. Et une pensée aussi pour tous les audacieux utopistes qui essaient tant bien que mal de penser positif et créent des sites d’infos positives.)

Digression rapide : le spot actuel de TF1, « Partageons des ondes positives » s’inscrit exactement dans cette tendance. Oui, le Français a mauvaise presse, mais on peut s’en sortir. On peut changer.

En tant que peuple français, notre gloire, nos beaux jours ne sont pas forcément derrière nous. Nous n’avons toujours pas de pétrole, mais nous avons toujours des idées. A nous d’être plus ambitieux, plus réalistes, à nous de nous faire entendre par les hommes politiques.

Un beau programme, “Ne me dites plus jamais bon courage”, et pourtant… Il va en falloir, du courage, à celui qui relèvera la France du marasme actuel. Cet homme politique qui ne chercherait pas forcément sa réélection ni la popularité à tout prix et assumerait les réformes nécessaires pour rester dans la course mondiale et réapprendre à vivre ensemble.

« Ne me dites plus jamais bon courage » s’adresse à nous tous et soulève les bonnes questions, sans imposer de réponses toutes faites.

Je ne peux m’empêcher de terminer par cette citation qu’on devrait tous appliquer au quotidien dans notre rapport avec les autres, dans notre manière de voir notre identité française. JF Kennedy, lors de son discours inaugural en 1961 : « Ne vous demandez pas ce que l’Amérique peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour l’Amérique ! »

Nous sommes redevables à la France pour notre éducation républicaine, pour le système de santé, et nous pouvons tous apporter notre pierre à l’édifice du “redressement productif”.

Que vous votiez à gauche, à droite ou que vous ne votiez plus, investissez 10€ et 2 heures de votre temps pour lire l’essai de Philippe Bloch. A lire d’urgence pour aller mieux : http://www.plusjamais.fr/

Je ne vous souhaite donc pas « Bon courage », mais bonne lecture, bonne journée, et bon week-end pascal !

Sélim, happy

Published by Sélim Niederhoffer

J'écris des livres, des mails de vente, des pages de vente, des campagnes de pub aussi : je suis Sélim Niederhoffer, copywriter et coach en copywriting. Auteur du best-seller Le Guide du Copywriting chez Eyrolles (plus de 13.000 exemplaires vendus). J'écris pour Forbes.fr, glassdoor.fr, les-mots-magiques.com, et j'ai aussi été publié en papier chez Technikart et Playboy. Hobbies : faire du paddle, courir, et mettre du parfum même quand je suis tout seul chez moi. Mon prochain livre, Les Mots Magiques, sort en octobre 2024 chez Eyrolles. Je forme vos équipes au copywriting : contactez-moi.

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