Alors que la vague Ryan Gosling nous submerge, nous sommes ravis de le voir à nouveau à l’affiche. Dernier film en date après Crazy Stupid Love et Drive : les marches du pouvoir, avec, et de George Clooney.
Promis, aucun spoiler dans l’article. Vous pouvez le lire sans rien craindre. 4 raisons pour lesquelles il faut aller voir Les marches du pouvoir.
Raison numéro 1 : le face-à-face de deux séducteurs.
Gosling vs Clooney. La nouvelle vague contre la vieille école. C’est un film réalisé par George Clooney, qui n’a jamais caché son soutien aux démocrates, à Obama en particulier. On pourrait s’attendre à ce qu’il se mette en avant : il n’en est rien. Le film fait la part belle au jeu de Gosling, impeccable, sec, froid, mental.
Les personnages qu’ils incarnent pensent vite, décident vite. Dans l’arène politique, c’est leur sort qui se joue. Certaines scènes très puissantes se passent de paroles. Des regards, des attentes, la tension est palpable.
Qui l’emportera dans cette bataille ? Y aura-t-il un vrai gagnant ?
Raison numéro 2 : la politique, c’est un jeu pour les grands.
Mystère et suspens, mensonges et trahisons. Clooney incarne le candidat démocrate Morris, en route vers les présidentielles américaines. Le sort de sa campagne, son destin sera fixé à l’issue des primaires démocrates qui se jouent dans une semaine en Iowa. Tous les coups sont alors permis entre les deux camps démocrates. Les dommages collatéraux ? Who cares ? Avoir des amis ? Pourquoi faire ?
Gosling fait partie de l’équipe de campagne de Clooney. Il est le petit génie qui contrôle les relations avec la presse. Trentenaire, il est considéré comme le meilleur dans son domaine. Son boss, le directeur de campagne de Morris, est incarné par Philip Seymour Hoffman, parfait en donneur de leçon. La loyauté, y’a que ça de vrai… Mais je ne peux vous en dire davantage…
Raison numéro 3 : “Never outshine the master”.
Une des leçons les plus importantes de l’ouvrage phare de Robert Greene, théoricien du néomachiavélisme. Dans “The 48 laws of power”, Robert Greene explique bien qu’il ne faut jamais briller plus que son maître… Sous peine de conséquences désastreuses…
Dans les leçons de base de l’influence, elle est en haut. C’est la première. Ne pas faire d’ombre à son maître. Jamais. Il se chargera de vous remettre à votre place. Toujours.
Raison numéro 4 : Le face-à-face final.
Maaaaah angoisse je ne peux rien dire au risque de trop en révéler… Gosling, idéaliste, homme de l’ombre. Clooney, dont les affiches de campagne ressemblent à des tracts de propagande maoïste (l’affiche jaune est particulièrement drôle), prêt à tous les compromis ?
Demain je file voir “L’exercice de l’état”, pour la vision française de l’exercice du pouvoir, et j’attends déjà avec impatience J.Edgar de Clint Eastwood avec Leonardo Di Caprio…
La bande-annnonce, que je vous conseille de ne pas regarder si vous ne voulez pas gâcher votre plaisir.