Nouvelle saison, nouvelle réglementation, nouvelles voitures et nouveau champion du monde en titre, Max Verstappen fraîchement titré au mois de décembre dernier (2021) à Abu Dhabi au terme d’une saison historique dans un duel épique avec Lewis Hamilton.
L’occasion de dresser le top 5 des circuits les plus mythiques de l’histoire de la Formule 1.
#1 Monaco, le rocher
« Piloter à Monaco, c’est comme faire du vélo dans son salon.» Nelson Piquet
Monaco est le Grand Prix par excellence que tout pilote de F1 rêve de remporter.
L’étroitesse du rocher en fait toute sa difficulté. Les pilotes se lancent avec leur machine à l’assaut du rocher avec une vitesse moyenne en course d’environ 120 km/h, tout en embrassant les rails.
La moindre erreur peut vous ruiner toute chance de victoire ou de finir la course.
L’erreur y est interdite, il n’y a pas la place pour la moindre zone de dégagement à Monaco, les pilotes doivent être précis et rapide, et c’est là tout le challenge.
Dépasser à Monaco est une tâche très compliquée qui demande talent et témérité du fait de son étroitesse.
Monaco et son cercle très fermé de vainqueurs.
Monaco est un véritable juge de paix, seuls les meilleurs s’y imposent et ont le droit d’inscrire cette ligne si prestigieuse à leur palmarès.
Monaco à toujours célébré les plus grands, et pourtant, bon nombre de champions et maîtres de la discipline manquent à l’appel.
C’est dire de la difficulté du rocher.
La première édition en 1929.
Il faut remonter en 1929, le 14 avril à 13h30 pour voir la toute première édition du Grand Prix de Monaco en tant que tel.
Un grand prix automobile dans les rues de l’étroite principauté monégasque, c’était l’idée de Anthony Noghès (dont le dernier virage du circuit porte le nom), alors fils du président de l’automobile club de Monaco de l’époque, Alexandre Noghès.
Le projet est présenté par Anthony Noghès au pilote local de l’époque Louis Chiron qui s’extasie de l’idée. Le projet reçoit également tout l’enthousiasme du Prince Louis II.
La suite, on la connaît . Aujourd’hui, le Grand Prix de Monaco est considéré comme la plus grande course automobile au monde avec les 500 Miles d’Indianapolis et les 24h du Mans, il est donc l’une des constituantes de la triple couronne (dont seul Graham Hill est l’unique détenteur).
C’est en 1950, année de la première saison officielle de Formule 1, que s’inscrit le Grand Prix de Monaco pour la première fois au calendrier. Monaco sera la seconde manche de la saison et sera remportée par le quintuple champion du monde, Juan Manuel Fangio (1951, 1954, 1955, 1956, 1957).
Par la suite, Monaco reviendra en 1955 sans interruption jusqu’en 2019 et sera absent en 2020 en raison de la pandémie et enfin fera son retour en 2021 pour le plus grand bonheur des passionnés !
Monaco a un prince, son Grand Prix aussi
Le prince du Grand Prix de Monaco n’est autre que la légende brésilienne Ayrton Senna.
Auteur de 6 victoires en principauté. (1987, 1989, 1990, 1991, 1992 et 1993)
Il est le recordman de victoires à Monaco.
Maître Senna dans ses oeuvres : (vidéo uniquement disponible sur Youtube, car la F1 restreint le partage des vidéos)
Le record du tour en course est détenu par Lewis Hamilton en 2021 :
1 min 12 s 909 pour boucler le circuit.
#2 Spa-Francorchamps, le toboggan des Ardennes
« Spa différencie les hommes des petits garçons. » Dan Gurney
Son vallon, ses virages rapides et sa météo capricieuse font de Spa un réel défi pour tout pilote automobile.
Un circuit mythique que tous les fans adorent. Ce qui fait la particularité de ce tracé est sa vitesse, son dénivelé et surtout sa notion de danger.
Ce qui le place directement parmi les circuits mythiques de la F1 : le toboggan des Ardennes n’a pas volé son nom.
Entre le virage 7 et le virage 15, il n’y pas moins de 100 mètres de dénivelé.
Sebastian Vettel, quadruple champion du monde (2010,2011,2012,2013) parle de véritables montagnes russes.
Le Monument de Spa.
Le fameux Raidillon de l’Eau Rouge, que les Anglais prononcent : « eau wouge», en est le parfait exemple.
Une pente raide de 17%, d’environ 40 mètres de dénivelé, un enchaînement gauche, droite, gauche à l’aveugle que les pilotes de F1 modernes avalent à 300 km/h pied au plancher.
Bon nombre de pilotes s’y ont fait surprendre depuis son apparition en 1939.
L’allemand Stefan Bellof y perdit la vie en 1985 lors des 1.000km de Spa en tentant de dépasser Jacky Ickx.
Mais ne gâchons pas notre plaisir pour autant, les puristes se souviendront d’un dépassement de légende de Mark Webber sur Fernando Alonso en 2011, ou encore Räikkönen sur Schumacher en 2012, ou, plus récemment en 2020, le magnifique dépassement de Pierre Gasly sur Sergio Pérez.
Régalez-vous :
Webber’s Breathtaking Move On Alonso At Eau Rouge – All The Angles | 2011 Belgium Grand Prix
Pierre Gasly’s Sensational Overtake Through Eau Rouge | 2020 Belgian Grand Prix
Kimi Räikkönen 2 best overtakes of 2012 + win.wmv
D’ailleurs, notre ami commentateur sur canal + et champion du monde 1997, Jacques Villeneuve disait :
« Il faut être courageux au moment d’aborder cette montagne. À chaque passage, c’est un combat avec votre instinct de survie pour garder votre pied droit à fond. À chaque tour on tente de repousser un peu plus loin la limite. S’il n’y avait pas de risque, il n’y aurait pas d’intérêt. Ça serait comme marcher sur un fil à un mètre du sol. Tout le monde pourrait le faire. »
Et c’est sans compter le nombre de fois où notre cher ami Jacques décida de
passer le raidillon à fond..
En pneus usés..
1998 F1 Spa Francorchamps FP2 Villeneuve
Même si il est vrai qu’à l’heure d’aujourd’hui, avec les améliorations techniques et technologiques des F1, la difficulté du Raidillon a été amoindrie avec les années, il demeure toujours aussi spectaculaire pour nous, spectateurs et téléspectateurs.
Et n’est pas devenu moins dangereux pour les pilotes.
On a bien sûr une pensée toute particulière pour Antoine Hubert, jeune pilote français de F2 qui nous a quittés le 31 août 2019 suite à un terrible crash en haut du Raidillon avec l’Américain Juan Manuel Correa.
Première édition en 1925.
Le premier Grand Prix de F1 de Belgique a lieu le 28 juin 1950.
A l’époque, le circuit faisait 14 km et avait la forme d’un triangle reliant Stavelot, Malmedy et Francorchamps par la route la route publique ouverte à la circulation hors Grand Prix.
Spa fera aussi partie de la saison inaugurale de Formule 1 en 1950. C’est le 28 juin 1950 que le championnat du monde Formule 1 fera sa première apparition en Wallonie. (un Grand Prix de nouveau remporté par la légende Fangio).
Le Grand Prix de Belgique se déroule sur le tracé de Spa de 1950 à 1970 une première fois, avant de faire un halte pendant 13 ans sur le circuit de Zolder qui, jugé trop dangereux après la mort de Gilles Villeneuve, se verra remplacé par Spa pour l’édition 1983.
En 1983, Spa revient donc au calendrier avec un circuit métamorphosé. Le circuit mesure maintenant 7 km et a supprimé toute sa partie dangereuse.
Depuis 1983, Spa a été le théâtre de courses de légende, de la première apparition de Schumacher en F1 à sa première victoire,
En passant par le plus gros carambolage de l’histoire de la F1 en 1998 dans des conditions dantesques,
Le duel de légende entre Schumacher Hakkinen en 2000,
La duel épique dans les 5 derniers tours de l’édition 2008 entre Hamilton et Räikkönen, ou encore, la course la plus courte de l’histoire qui dura 4 tours sous voiture de sécurité en 2021 dans des conditions de pluies inimaginables.
Aujourd’hui, le circuit de Spa-Francorchamps est un monument du sport automobile et surtout de la F1.
Entre drames et gloires, le circuit de Spa à forgé sa légende dans le temps, et à marqué de son empreinte pilotes et spectateurs. Il est lui aussi un véritable juge de paix qui différencie les meilleurs des autres.
Hakkinen vs Schumacher
Hakkinen Surprises Schumacher With Double Overtake! | All The Angles | 2000 Belgian Grand Prix
Départ Spa 1998
Your Favourite Belgian Grand Prix – 1998 Chaos & Carnage in Spa
Le duel Hamilton/Räikkönen en 2008
Raikkonen vs Hamilton – 2008 Belgian Grand Prix
Schumi, roi de Spa.
Michael Schumacher détient le record de 6 victoires à Spa.
(1992, 1995, 1996, 1997, 2001, 2002).
Le record du tour en course est détenu par Valtteri Bottas :
1 min 46 s 286 pour boucler le circuit.
#3 Monza, le temple de la vitesse
Un seul mot d’ordre : La vitesse.
Ici, pas d’éléments aéro complexes, tout doit être le plus simplifié possible afin de diminuer la traînée et ne pas affecter la vitesse de pointe des monoplaces.
Seulement 11 virages à Monza. Si vous aimez les grandes vitesses de pointe alors vous serez servi. Les 350 km/h sont dépassés à plusieurs reprises tout au long du week-end.
Vous l’aurez compris, Monza est un circuit qui favorise grandement la vitesse pure et la puissance moteur. C’est d’ailleurs sur ce circuit que le record de vitesse d’une F1 sur circuit à été établi, le 25 août 2005 par Juan Pablo Montoya sur sa BMW-Williams FW27 en marge d’essais privés. Montoya à atteint une vitesse de pointe de 372,6 km/h. ( record toujours actif )
Un beau circuit, et un lourd bilan
C’est peut être aussi ses vitesses de pointes folles qui expliqueraient les 52 pilotes auto et moto tués sur le circuit depuis la première édition en 1928 jusqu’à ce jour.
Des grands noms de la F1 ont perdu la vie sur à Monza, de Alberto Ascari dont un virage porte le nom ( la chicane Ascari ), en passant par Jochen Rindt et même Ronnie Peterson.
Ironie du sort quand on sait qu’ Alberto Ascari avait été secouru de la noyade 4 jours plus tôt après avoir fini dans le port de Monaco.
Première édition en 1922
Le 3 septembre 1922 à lieu le deuxième Grand Prix d’Italie de l’histoire.
Il sera remporté par une Fiat Tipo 804. ( je n’ai pas trouvé le nom du pilote)
Comme ces deux prédécesseurs dans ce top 5, Monza fait partie des circuits ayant inauguré la première saison de Formule 1 en 1950.
Monza est la 7ème et dernière manche de la saison 1950 et voit son pilote national Giuseppe Farina remporter le Grand Prix et par la même occasion s’adjuger le titre de champion du monde des pilotes.
Le Grand Prix d’Italie de F1 se déroulera toujours à Monza a l’exception de l’année 1980 où l’édition se fera le circuit d’Imola.
Le circuit de Monza n’est pas un circuit des plus technique, mais il reste indéniablement un monument de la F1 et du sport auto, par ses vitesses folles et les légendes qui se sont imposés dessus.
Le point de rassemblement des Tifosi
Et comme il serait insultant de parler de Monza sans écrire quelques lignes sur les Tifosi..
Chaque année, une marée rouge déferle dans les tribunes du circuit. Ce sont les Tifosi. Tous vêtus de rouge, ils viennent chanter en chœur leur amour pour la Scuderia.
Et quand c’est le cheval cabré qui s’impose sur ses terres, la foule est en ébullition..
Et comme une image vaut mille mots, je vous laisse profiter de cet instant magique lors de la victoire de Charles Leclerc en 2019 après avoir défendu de façon honorable face à Lewis Hamilton.
Fratelli d’Italia..
“Fratelli d’Italia” en intégralité
2 recordmen
2 pilotes se partagent le record du nombre de victoires en Lombardie.
Et pas des moindres, puisqu’il s’agit de Lewis Hamilton et Michael Schumacher. Tous deux se partagent 5 victoires sur le circuit de Monza.
Le record du tour en course est détenu par le Brésilien et ex-coéquipier de Schumacher : Rubens Barrichello, qui a bouclé un tour en 1 min 21 s 046 lors de l’édition 2004.
#4 Le Nürburgring, l’enfer vert
« Si un pilote vous dit qu’il n’a pas peur sur le Ring, il y a deux possibilités : soit il ment, soit il ne va pas assez vite pour comprendre ce qu’est le Ring. »
C’est sur le ring qu’on mesure le talent et la taille des cou*lles d’un pilote.
Une boucle de 23 kilomètres, comptant pas moins de 176 virages, serpentant à travers la forêt de l’Eifel.
Une vraie montagne russe, 300 mètres de dénivelé.
Les Ringmeisters : Terme désignant les pilotes ayant remporté une victoire sur la boucle nord : La Nordschleif. Et ça tombe bien, puisque je pense vous avoir déniché LE Ringmeister : Juan Manuel Fangio.
Le Maestro Fangio dans ses oeuvres
Le football a le roi Pelé, la Formule 1 a le roi Fangio.
Lors de l’édition du Grand Prix d’Allemagne 1957, Fangio va délivrer une véritable masterclass. Infligeant une correction monumentale à ses adversaires.
Arrivant avec 12 points d’avance sur son concurrent direct au championnat, Luigi Musso. Fangio est en passe de sceller son 5ème titre de champion du monde des pilotes.
Pour autant, il ne vient pas dans l’état d’esprit de juste assurer. Non, Fangio veut gagner.
Déjà impressionnant en qualif où il colle 3 secondes sur un tour à Hawthorn et sa Ferrari. Tout en explosant son propre record de 15 secondes datant de l’année précédente.
Fangio est déjà impérial et ça ne va pas s’arrêter là.
Au départ, Fangio laisse partir les deux Ferrari en tête de la course et prend soin de chauffer ses pneus. Ce n’est qu’au 3ème tour qu’il augmente le rythme et dépasse les Ferrari de Collins et Hawthorn.
Fangio doit s’arrêter, il est sur une stratégie différente, les pilotes Ferrari le savent et le laissent partir. Se disant qu’ils le rattraperont lors de son arrêt.
Fangio creuse un écart de 30 secondes puis s’arrête.
Mais l’arrêt est une catastrophe. Fangio perd une minute et demie contre 30 secondes prévues.
Pourtant Fangio reste calme alors que ses mécaniciens paniquent et courent autour de la voiture pour s’empresser de faire repartir leur pilote. Pendant ce temps, les Ferrari prennent le large. Fangio reprend la piste avec 53 secondes de retard.
L’Argentin va alors s’employer et piloter au-delà de la limite d’après ses dires après la course. Il va exploser record du tour sur record du tour. Au 17ème tour il va reprendre 12 secondes sur les Ferrari.
Revenu à deux tours du drapeau à damiers dans les échappements de la Ferrari de l’anglais Collins. Fangio va porter une attaque et s’en débarrasser avant de faire la même chose sur l’autre Ferrari. Celle de Hawthorn cette fois.
L’Anglais ne se laissera pas abattre en restant blotti dans les échappements de la Maserati. Mais ça ne suffira pas.
Ce jour la Fangio était trop fort et il sécurisera son 5ème et dernier titre de champion du monde ainsi que sa 24ème et plus belle victoire en carrière.
L’énorme coup de chaud de Niki Lauda
« Si je repensais à l’accident tous les jours, je n’aurais jamais pu être à nouveau champion du monde.» Niki Lauda.
Lors du Grand Prix d’Allemagne 1976, dans des conditions de plus extrêmement piégeuses, le pilote autrichien Niki Lauda est victime d’un terrible accident durant le deuxième tour de course.
Lauda perd le contrôle de sa Ferrari dans un virage à gauche et percute le mur à haute vitesse. Sa voiture s’enflamme, et l’Autrichien est prisonnier des flammes.
Le virage étant en aveugle, il est percuté par deux pilotes qui le suivent.
Lauda est extrait de sa Ferrari, visage et poumons brûlés après 55 secondes passées dans les flammes grâce à 4 pilotes s’étant arrêtés pour lui porter secours.
10 minutes après, lorsque l’ambulance arrive, Lauda est déclaré mort avant d’être transporté à la clinique et de finalement s’en sortir miraculeusement.
6 semaines plus tard, à la surprise générale. Niki prend le départ du Grand Prix d’Italie et termine 4ème. Une performance surhumaine au vu de son état de santé.
Lauda se battra pour le titre jusqu’à la dernière course avec son rival et ami James Hunt.
Une rivalité très bien décrite et mise en scène dans le film Rush que je vous conseille grandement si vous ne l’avez jamais vu.
Niki est 3 fois champion du monde (1975, 1976, 1984) et est perçu par tous les observateurs comme l’un des plus grands de cette discipline.
« Il y a des champions du monde et des seigneurs. Niki fait partie des seigneurs.» Alain Prost.
Niki nous à malheureusement quitté le 20 mai 2019 à l’âge de 70 ans.
NIKI
Première édition en 1927
C’est en 1927, quelques mois après son inauguration que la Nordschleife accueille son premier Grand Prix d’Allemagne. Par la suite, la Nordschleife a accueilli toutes les éditions du Grand Prix d’Allemagne durant les années 30.
Après la guerre, en 1951, lors de la deuxième saison officielle de la Formule 1, la Nordschleife accueille le Grand Prix d’Allemagne.
Une première édition remportée par Juan Manuel Fangio.
3 triples vainqueurs
Ascari, Fangio et Sir Jackie Stewart remportent à trois reprises le Grand Prix d’Allemagne sur la Nordschleife.
Après 1976, la Formule 1 ne roulera plus sur la boucle nord. Jugée trop dangereuse et ne répondant plus aux normes de sécurité. La Formule 1 déménage sur le Hockenheimring dès 1977, avant de retourner au Nürburgring en 1984 sur une nouvelle configuration plus petite. Un circuit neuf, répondant aux normes de sécurité.
Silverstone, le berceau de la Formule 1
A l’origine, le circuit a été construit sur une ancienne base aérienne de la Royale Air Force, utilisé pendant la seconde guerre mondiale. Désaffectée en 1947, le Royal Automobile Club obtient le droit de s’en servir pour organiser des courses automobiles.
En 1948, à lieu le premier Grand Prix de Grande Bretagne de F1 de l’histoire, qui sera remporté par Luigi Villoresi avec Maserati.
Manche inaugurale de la première saison de F1
C’est à Silverstone, le 13 mai 1950 qu’A lieu la toute première course officielle du championnat du monde Formule 1. Une course qui sera remportée par l’Italien Giuseppe Farina sur son Alfa Romeo devant 200.000 personnes et sa majesté Georges IV et la reine Elizabeth II.
Silverstone accueille le Grand Prix de Formule 1 jusqu’en 1955, avant de partager le Grand Prix de Grande Bretagne avec le circuit d’Aintree puis avec Brands Hatch.
Après le crash de Jacques Laffite qui mettra un terme à sa carrière en 1986, Brands Hatch sera jugé trop dangereux et ne reviendra plus au calendrier de la Formule 1.
Ce qui permet dès la saison 1987 à Silverstone de retrouver l’exclusivité jusqu’à ce jour.
Un circuit hautement rapide
Silverstone a toujours été un circuit très rapide depuis sa première édition en 1948. Aujourd’hui, le circuit est complètement différent. Au fil des saisons le tracé de Silverstone été modifié plus de 10 fois tout en gardant son caractère rapide et intrépide.
Silverstone possède toute une petite série de virages bien particuliers et propres à lui qu’on ne retrouve pas ailleurs.
Je vais vous laisser quelques petites vidéos avec quelques notes pour ces virages.
Copse
Copse à été le premier virage du tracé de 1952 à 2009. Avant que le circuit ne soit modifié pour la dernière fois en 2010 jusqu’à ce jour.
Copse est un virage quasiment en angle droit que les F1 modernes avalent à 300 km/h pendant les qualifications.
C’est un véritable point chaud du circuit, bien qu’il ne soit loin d’être impossible d’y dépasser un adversaire, c’est une tâche très compliquée qui demande sang froid et précision !
L’accrochage Hamilton/Verstappen qui mettra le feu aux poudres pour le reste de la saison 2021. Un premier tour de folie commenté par Franck Montagny et Julien Fébreau.
Frissons garantis !
L’incroyable départ du British GP
Maggots, Beckett et Chapel
Un enchaînement de virages à haute vitesse très amusant pour les pilotes qui offre différentes possibilités de trajectoire et conditionne toute la ligne droite de « Hangar Straight».
Les pilotes encaissent pas moins de 4G de force latérale.
Marcus Ericsson nous fera une frayeur en 2018
MARCUS ERICSSON CRASH AT SILVERSTONE GP 2018 FORMULA 1
Stowe
Stowe est un virage à droite légèrement en dévers et très piégeur.
Les pilotes ne doivent pas dépasser la limite au risque de mettre les roues dans le gazon synthétique et perdre le contrôle de leur monoplace.
C’est d’ailleurs dans ce virage en 1999 que Schumacher a frôlé la mort en se brisant les deux jambes.
Un impact à 300 km/h.
Michael Schumacher Crash 1999 Silverstone
Le jardin de Hamilton
Lewis Hamilton détient le record astronomique du nombre de 8 victoires à Silverstone. ( 2008, 2014, 2015, 2016, 2017, 2019, 2020, 2021 )
Dans sa version la plus récente, le record du tour en course est détenu par Max Verstappen : 1 min 27 s 097 pour boucler un tour.
Article écrit par Amaury Forey.
Fan inconditionnelle depuis mes 3 ans, âge auquel mon père m’a emmené voir mon premier GP au Nürburgring en 2004.
J’ai grandi avec un père et un frère drogué à la F1.
C’est un immense honneur pour moi de vous faire partager ma passion.
Amicalement vôtre,
Amaury.