Ca y est, le Guide du Copywriting est enfin disponible en précommande dans toutes les bonnes librairies françaises !
Je vous le racontais : j’ai proposé l’an dernier, au début du premier confinement, l’idée d’un livre sur le copywriting à plusieurs maisons d’éditions.
C’est finalement chez Eyrolles que sort Le Guide du Copywriting, et je suis ravi de cette collaboration.
Dans cet article, je vous raconte l’histoire de la couverture du Guide du Copywriting !
Si vous êtes amateur de livre business, vous vous intéressez peut-être comme moi aux maisons d’édition sur le sujet.
Il n’y a pas dix mille maisons d’édition avec des départements “guides pratiques” ou “guides business” quand je regarde mes étagères :
- Pearson education
- Alisio (coucou mon éditeur du deuxième livre !)
- Dunod
- Maxima
- Gereso
- Diateino
- et Eyrolles.
(J’en oublie probablement, désolé, et n’hésitez pas à compléter la liste dans les commentaires sous l’article).
Je le racontais dans un article précédent, comment j’avais décidé de contacter un éditeur.
Deux d’entre eux ont répondu de manière positive, et étaient OK pour publier un livre sur le copywriting.
Pour ce troisième livre, j’avais envie de travailler davantage la couverture.
J’ai donc d’abord commencé par un benchmark des guides sur le copywriting…
Analyser les couvertures des autres livres sur le copywriting
En regardant les couvertures des autres guides sur le copywriting, on remarque souvent les mêmes motifs, les mêmes symboles qui reviennent.
Le souci principal que je voulais éviter ?
J’ai vu trop de livres avec des couvertures cheap, des promesses criardes :
La peste, ce sont les couvertures des livres avec des dollars, pour illustrer le côté “le copywriting, ça paie”.
Le choléra, c’est la spirale d’hypnose, censé sous-entendre que grâce aux mots, on peut hypnotiser nos lecteurs et leur faire faire n’importe quoi.
J’avais envie de quelque chose de plus sobre, avec une promesse réaliste.
Voici donc la couverture du Guide du copywriting, publié chez Eyrolles.
La couleur de la couverture : pourquoi le jaune ?
Avant de décider pour le jaune sur la couverture, on a fait des tests avec du rouge, et du bleu.
Le rouge dans la vente, ça fonctionne très bien. Mais c’est un peu trop sanguin pour moi, trop agressif.
Le studio de design d’Eyrolles m’a aussi proposé une première couverture bleue, mais ça faisait trop IBM à mon sens.
Ca ressemblait trop à un manuel pour apprendre à coder. Pas vraiment ce que le lecteur allait trouver dans un guide du copywriting.
J’ai donc jeté un coup d’oeil sur mon site de conseils en copywriting, les mots magiques : il y a 3 couleurs, le noir, le blanc, je jaune.
Le noir et blanc pour l’écriture, la lecture.
Et le jaune pour une double raison :
La première, c’est la lisibilité. Noir sur jaune, ça marche bien. Noir et jaune fonctionnent bien ensemble :
ça me rappelle le logo du premier blog où j’écrivais, www.ra7or.com. C’est un clin d’oeil aux copains, et à mes débuts sur le web en 2007.
Noir et jaune c’est aussi Dortmund, et les Steelers de Pittsburgh (si vous connaissez le titre Black and yellow de Wiz Khalifa : ça vient de là, il a grandi à Pittsburgh).
Parmi les grandes marques en jaune et noir, CAT, Nikon, Bic, Pathé…
La seconde, c’est pour la symbolique d’une identité jaune. Le jaune, c’est solaire, lumineux, joyeux. C’est la vitalité, l’énergie.
Voici ce qu’écrit le blog de référence des graphistes sur le fait d’avoir un logo jaune : “Le jaune, c’est l’instantané, la rapidité, l’action avant la réflexion.”
De mon côté, j’ai aussi fait des tests avec une couverture noire et blanche : ça fonctionnait un peu moins bien.
Ca faisait trop arty ou trop luxe.
Le symbole sur la couverture : pourquoi le clavier ?
Nous avons réfléchi à ce qui symbolise le plus le copywriting.
Et à la fin, j’ai dû faire un choix entre deux symboles forts : le premier, c’est celui que j’ai gardé, le clavier.
Notre job de copywriter, c’est de l’écriture, de la rédaction, c’est beaucoup de temps passé sur notre clavier.
Le second symbole, que j’ai éliminé avec un peu de tristesse, était la petite flèche du clic. Celle du passage à l’action, quand le lecteur clique, quand le client commande.
Le clavier symbolise plus le copywriter, alors que le clic représentait plus la vente, à mon avis.
(Mais j’adorerais entendre votre avis sur ce choix !)
Le petit détail qui change tout : visible par les plus attentifs seulement !
Si vous aimez comme moi la mode masculine, ou la mode en général, vous savez qu’un détail peut venir enrichir une tenue.
Une cravate, une pochette ? Des chaussettes rouges ou jaunes. Il est facile de twister l’aspect sérieux ou formel d’un costume.
Sur ce clavier, vous repèrerez l’objectif final du copywriter sur la touche Entrée.
J’ai toujours été fan des anecdotes de tournage, des anecdotes d’écriture des scénarios des films.
En particulier des fameux “Easter Eggs” : des surprises cachées dans les films, des références qui parleront aux vrais fans.
Ce symbole € sur le clavier, à peine perceptible, c’est le diable qui se cache dans les détails.
Parfois, pour nos clients, nous relisons, nous corrigeons, nous polissons des copies déjà existantes avec un niveau de détail très élevé.
Ce symbole, c’est le rappel de la différence fondamentale entre le “simple” rédacteur et le copywriter, plus concentré sur les taux de conversion et l’écriture persuasive !
Dans un prochain article, je vous expliquerai le pourquoi du comment du titre et du sous-titre du Guide du Copywriting !
N’hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires !
Le Guide du Copywriting est disponible en précommande chez tous les libraires.
Sélim, hâte de voir le livre et de le toucher !