On va attribuer ça à la chance. Je me suis remis au sport récemment après un horrible passage à vide. Reprise du cardio, tout va bien, mais ralentissement forcé sur les burgers et autres conneries… Les jeans qui craquent, c’est trop humiliant.
Armé de mes deux poumons et de mon short noir de l’équipe d’Allemagne de Fussball, je rejoignais le point de départ : la boutique Adidas des Champs Elysées. Prêt à booster Paris avec une équipe de 6 coureurs et un coach d’exception : Mehdi Baala lui-même !
Le top départ de la course fut donné par Teddy Riner, un mec qui fait du judo je crois… Plus de 830 runners, 1700km parcourus à travers les rues de Paris par les 159 équipes.
Courir avec des potes et des gens sympas, ça fait toute la différence, on se motive davantage, même si l’objectif ce soir-là n’était clairement pas la performance et la vitesse.
Le vrai évènement, c’était le lancement mondial de la dernière-née d’Adidas en collaboration avec BASF, la Boost.
Ceux qui ont eu la chance de courir avec l’ont visiblement trouvée agréable à porter. Il me tarde de pouvoir l’essayer !
Le plus drôle lors de la course, ce ne fut pas tant l’arrêt au Fun Point, un point de ravitaillement où nous trouvâmes citronnade et accras de morue dans la rue Amelot. (D’autres eurent la chance de faire un arrêt dans le restaurant 3 étoiles l’Arpège, d’autres groupes dans le burger shop Le Blend).
Ce qui m’a vraiment marqué, c’est la réaction des gens. Tu vois un groupe de coureurs passer, tous en noir, tu vois Medhi Baala en jaune fluo à la tête du groupe, et tu te demandes si c’est lui : «Ah ouais, c’est le mec de la télé… », « C’était pas le médaillé olympique ? », « Il n’a pas pris du poids un peu ? »
Une expérience vraiment chouette, on remet ça quand vous voulez (mais en accélérant un peu le rythme cette fois !)
Sélim, marathon J-500 et des poussières.
Cadeau pour ma soeur : j’ai croisé un athlète de l’humour aussi sur la course ! Merci Mister V !