Ange & Gabrielle, Spectre et L’Hermine : Vos Places à Gagner !

Cette semaine je vous offre vos places pour Ange & Gabrielle distribué par UGC, et pour L’Hermine, distribué chez Gaumont.

James Bond aurait dû être un plaisir personnel, ce ne fut qu’une longue déception, et je n’ai malheureusement pas de places à offrir pour le voir !

Ange & Gabrielle

Déception légère : j’aurais aimé qu’on creuse plus le personnage de Patrick Bruel. Parce que c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup: un père découvre / rencontre son fils 20 ans après. Qu’est-ce que ça peut donner comme rencontres ? Qu’est-ce que ça peut créer comme relation ? A quoi ça ressemble, un jeune homme uniquement élevé par sa mère ?

Ce n’est pas la première fois que le sujet du refus de la paternité est abordé au cinéma ( Broken Flowers de Jim Jarmusch pourrait s’en approcher), mais je m’attendais à plus profond (en même temps, c’est une comédie romantique, pourquoi je m’attends à des traitements dramatiques ?).

Parmi ses scènes avec son “fils” retrouvé, Patrick Bruel est très juste et touchant surtout quand ils sortent de garde à vue (probablement de cellule de dégrisement). A mon avis : le meilleur moment du film, la scène la plus crédible.

Ça se laisse regarder si vous avez plein de temps devant vous et que vous avez envie de sourire.

3*2 places à gagner pour voir Ange et Gabrielle dans les commentaires. Pour participer c’est simple : écrivez juste “je veux aller voir Ange & Gabrielle” ainsi que la raison pour laquelle vous devez gagner les places.

L’Hermine

Fabrice Luchini a l’air d’être un connard insupportable qui souffre de désamour dans ce rôle merveilleux. Président de la cour d’assises d’un patelin qui parle chti, Saint Omer, ce film est aussi sombre, gris et glaçant que l’excellent 38 témoins avec Yvan Attal.

Le pitch ? On suit les jurés d’un procès aux airs de déjà-vu : un bébé aurait été tué par un père en colère, alcoolique. Sa femme a une tête de simplette, il a une bonne gueule de truand, de mec qui ne sait pas contrôler sa rage. Il a tout pour faire un bon coupable… Sauf que c’est forcément plus compliqué que ça, et que les jurés devront trancher à la fin du film.

Un “12 hommes en colère” franchouillard mais attachant, avec un président de cour d’Assises amateur de coups de théâtre. La vraie révélation pour le public français, ce sera l’actrice danoise que j’aime beaucoup, Sidse Babett Knudsen, l’inoubliable interprète de Birgitte Nyborg Christensen, premier Ministre danois dans la série BORGEN (une série sur les coulisses de la politique au “Château”, siège du pouvoir exécutif danois).

Il faut voir ce film pour comprendre les Dupont-Moretti et autres avocats superstars (cf le dernier classement des 30 meilleurs avocats de France par GQ). Il faut retenir ce que dit Luchini dans le film, au sujet du verdict et de l’esprit de la loi.

Une histoire d’obsession amoureuse sur fond de procès sordide : du très bon boulot, qui a valu à Fabrice Luchini le prix d’interprétation masculine à la 72ème Mostra de Venise.

Pour gagner deux places pour voir L’Hermine, participez dans les commentaires en débutant votre contribution par “Je veux voir l’Hermine parce que…”

SPECTRE : le James Bond 007 de l’ennui.

Autant vous dire que je l’attendais avec impatience, que j’avais lu un maximum d’articles sur le sujet, que j’étais chaud bouillant pour retrouver Daniel Craig et Sam Mendes à la réalisation.

La scène d’intro nous met dans le bain, parfait. La Fête des Morts au Mexique, un joli plan. Puis les ennuis commencent à s’accumuler.

Peut-on reprocher à Monica Bellucci de n’apparaître que deux minutes ? Non, c’est le rôle de la James Bond girl “méchante” de disparaître rapidement de l’écran (cf Casino Royale pour repère).

Peut-on reprocher au générique de ressembler à un vilain clip de One Million pour Paco Rabanne ? Oui, peut-être, mais allez, concentrons-nous sur l’histoire.

L’organisation terroriste SPECTRE menace de contrôler toute la data mondiale. Elle possède des agents infiltrés jusque dans les rangs des plus grandes agences d’espionnage du monde, dont le MI6 de James Bond. Obligé d’opérer dans le plus grand des secrets, le commandeur au Service de sa Majesté est assisté dans sa quête par l’horripilante Lea Seydoux. (il y a peu de personnes que je ne peux pas sentir, mais elle, c’est viscéral, du coup ça ne m’a pas rendu cet opus de James Bond très sympathique, le manque de charisme est complet.)

Le discours du méchant, le “reveal” de son identité et de ses motivations ? Laborieux, ridicule, j’avais honte pour Sam Mendes de prendre les fans de Bond à ce point-là pour des cons… Christoph Waltz aurait pu être un très bon méchant, là c’est une marionnette, quelle grande déception. Personne pour arriver à la cheville du danois Mads Mikkelsen depuis Casino Royale. Le Chiffre reste le “meilleur” méchant de l’ère Daniel Craig pour le moment. Le choix de la blessure physique infligée à Blofeld, un bel hommage au Chiffre résonne plus comme un aveu d’échec : “Désolé, on n’a pas réussi à faire un vrai méchant”…

Quant au choix final de Bond et son attitude : on dirait une adolescente qui fait sa crise. Zéro crédibilité. La déception m’a envahi progressivement lors du film, pour culminer lors du dénouement. Vite, la suite…

Heureusement que j’ai découvert un nouveau restaurant #lifestyle de qualité en Autriche, le Ice Q à Sölden…

Photos du tournage à découvrir sur le site du restaurant d’altitude Ice Q à Sölden.

Premiers arrivés, premiers servis pour faire simple ! J’envoie les places valables partout en France lundi après-midi.

Bonne semaine à tous. Prenez soin de vous.

Sélim